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De 10 h 50 à 11 h 45, France 3 diffuse pendant cinq jours son émission Midi en France , présenté par l’ex « interviewer des stars » Laurent Boyer.
Cela fait 6 ans que Pierre Thivillon a créé l'association Tonga qui recueille en majorité des lions, des tigres et des singes destinés à l'euthanasie. Ils sont saisis dans les laboratoires, les cirques, ou même chez des particuliers.
En six ans, Pierre et ses soigneurs ont recueilli 29 lions et tigres, ainsi que plus de 200 singes.La plupart reste dans le refuge Tonga puisqu'ils n'interessent plus personne.
Le réalisateur Jérôme
Revon, en charge de la cérémonie de commémoration du
70ème anniversaire du Débarquement, nous raconte les circonstances de
l'image "split screen" Obama/Poutine qui a fait le tour
du monde.
Émission avec Matthias Gurtler
Cette opération a-t-elle été particulièrement difficile à monter?
Sur le plan technique, non. Pas plus qu’un 14 juillet. J’avais pour donneurs d’ordres TF1 et France 2 et à mes côtés, en régie, 40 personnes, pour un dispositif de 18 caméras. Après, ce ne sont que des arbitrages budgétaires. J’ai par exemple souhaité un hélicoptère pour survoler le château de Bénouville, où avaient été réunis les 19 chefs d’état. Cela n’a pas été possible pour des raisons de coûts. Mais il est vrai qu’il a fallu tenir compte des observations des services de sécurité des uns et des autres. Et notamment des équipes d’Obama, qui ont débarqué deux jours avant, en Normandie. Tout comme, nous avons longuement répété, 48 heures plus tôt, l’arrivée des cortèges officiels. Ce qui n’a pas empêché quelques petits couacs et retards.
Compte tenu du contexte politico-diplomatique, avez-vous eu des consignes quant à certains plans ou images non souhaités à l’antenne?
Absolument aucunes. Ni de l’Elysée, ni d’ailleurs. J’ai eu une liberté absolue et pas la moindre interférence. La matière était telle, les cérémonies tellement riches et tellement denses et le nombre de délégations si nombreuses, que je ne vois pas comment on aurait pu travailler sans une complète liberté de choix et de manœuvre. Ce qui a été le cas. Je crois que tout le monde a été satisfait. Jusqu’à l’Elysée, où l’on me dit avoir été très heureux de la manière dont ces retransmissions se sont déroulées.
Reste une image qui restera: celle de Poutine et Obama s’épiant à distance, qui a fait le tour du monde. Comment l’avez-vous créée, voire suscitée ?
J’avais entendu le matin même Bruce Toussaint dire sur I>Télé dire, comme ce fut le cas sur l’ensemble des médias français , que la question qui restait en suspend était cette fameuse rencontre, qui aurait lieu ou non, entre Obama et Poutine. Je savais que les deux hommes ne seraient pas officiellement amenés à se croiser. Et qu’ils seraient même installés à l’opposé, l’un de l’autre, sur la tribune officielle. Je les ai donc bien observé, plaçant sur chacun d’eux une caméra. Des plans que j’ai tout de suite accolé et diffusé tel que à l’antenne.
Mais je n’ai rien suscité, c’est la clameur montée des tribunes, où l’on a découvert les visages de ces deux chefs d’état se toisant à distance sur un écran géant, qui a en vérité déclenché chez ces derniers les sourires furtifs que l’on a vu ensuite et qui a créé l’évènement. Même s’il est vrai que sans ce plan raccord, Obama et Poutine n’auraient pas dialogué ainsicomme on l’a vu, à distance.
Quel moment de télévision! Je regrette seulement d’avoir insisté un peu trop longtemps sur ce plan: on voit à un moment donné qu’Obama s’en agace, d’ailleurs. Il y a sans doute eu une seconde de trop dans cette image qui restera dans mes annales personnelles Oui, c’est vrai, j’ai vécu quelques secondes inouies.
Que ressent-on quand on parvient à saisir un instant comme celui-ci ?
Bien évidemment, de l’émotion et beaucoup de joie. C’est pour cela que l’on fait ce métier. Je n’ai pas vu et ressenti une telle émotion en 30 ans de carrière. Cela restera un instant unique et presque magique. Le seul moment où j’ai approché ce plaisir, c’est lors de l’élection de Jacques Chirac, en 1995 : Quand nous avions réussi, par un dispositif innovant à l’époque, à suivre le président nouvellement élu dans Paris en voiture. Quand Chirac avait décidé de baisser sa vitre, offrant une scène inédite dans les annales de la Cinquième République. J’en garde un souvenir précis, mais qui n’a pas la saveur et la force de l’épisode que je viens de vivre en Normandie, avec ces deux géants et cette image qu’ils nous ont offert.
©TéléSphère
Diplômée de l’École Nationale Vétérinaire de Nantes, Hélène Gateau, fraichement mariée, s’est sentie comme un poisson dans l’eau au 51e Salon International de l’Agriculture au milieu des animaux. Pour Toutelatele, la chroniqueuse de Midi en France depuis 2011 confirme son attachement à la cause animale et communique son enthousiasme. |
Clément Gauthier : Comment évoluez-vous dans Midi en France avec cette semaine spéciale salon de l’agriculture ? Hélène Gateau : C’est très excitant, car c’est comme mon festival de Cannes et j’ai voulu tout montré, même si ce n’était pas possible tellement il y a de concours et d’activités. On a essayé d’être le plus exhaustif possible et ça a été assez épique. Dans chaque émission, j’ai eu quatre duplex avec l’équipe, caméramans, son, lumière, etc. Et en une heure d’antenne, il faut que j’assure mes quatre duplex en me rendant d’un endroit à un autre bien plus éloigné. On court dans les allées avec le micro en l’air pour ne pas se perdre. C’est une super ambiance. C’est très sympa de revoir plein d’éleveurs qu’on a croisés dans Midi en France. Pour eux, c’est l’événement de l’année. Ils travaillent sept jours sur sept donc, venir à Paris, c’est une expérience. La rencontre avec le public vous stimule-t-elle davantage ? J’aime bien pouvoir passer de l’enclos des vaches à celui des cochons ou des moutons. Il y a une diversification des activités en une matinée. J’ai une tendresse toute particulière pour les éleveurs qui travaillent très dur. Ceux présents sont des éleveurs de races locales, des petites races qui représentent le patrimoine naturel et historique de la France. Ce sont des gens passionnés qui aident à la diversité. Quel animal remporte votre préférence ? Le cochon. J’adore les porcelets. Ça m’attendrit et me fait rire. Il y en a plusieurs sortes, les cochons tout roses, les culs noirs du Limousin, le Porc de Bayeux qui a des taches noires. Le cochon est très proche de l’homme. On a un fort pourcentage d’ADN commun. Je ne dirais pas que je communique avec les cochons, mais il se passe quelque chose. Comment avez-vous choisi vos reportages ? Un journaliste, Benoît Gautier, travaillant avec moi à la rédaction, m’épaule. Chaque jour, on a déterminé une région. À partir de là, on a trouvé les éleveurs déjà rencontrés ou des nouveaux. Ensuite, on a tenté d’avoir une variété d’espèces représentées. François Hollande s’est récemment exprimé sur le statut de l’animal, toujours considéré comme un bien meuble dans le Code civil. Que vous inspire cette inflexibilité ? C’est une promesse non tenue, car il avait dit, avant de se faire élire, que la condition animale serait l’une de ses priorités. Aujourd’hui, on ne lui demande pas grand-chose. Dans le code rural, l’animal est déjà considéré comme un être sensible. Du coup, il y a des sanctions contre les personnes qui maltraitent les animaux, les font souffrir, ou ne sont pas à la hauteur. Il y a une escalade de violences terribles faites aux animaux, entre Oscar, le chat qui avait été balancé contre un mur, où les jeunes qui ont maltraité une chèvre en la faisant mordre par un chien d’attaque. Ce sont des gens qui méritent des peines de prison. Mais tant que l’animal est considéré comme un bien meuble dans le Code civil, on n’aura jamais de sanction à la hauteur.
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Clément Gauthier : En tant que spécialiste du « Made in France », que représente pour vous le salon de l’agriculture ?
Nathalie Schraen-Guirma : C’est la deuxième fois qu’on s’y rend, mais l’année dernière c’était une spéciale « Made in France ». On avait trouvé des artisans plus simplement et en plus grand nombre. Pour moi, c’est un concentré de Midi en France. Certains des artisans qu’on a pu rencontrer sur la route nous retrouvent au salon, que ce soit au niveau de la gastronomie, du tourisme, tous présentent leur travail. D’habitude, le dimanche, on prend notre valise et le train pour partir au loin. Rester à Paris pour retrouver les régions de France concentrées dans un même endroit, ça me fait bizarre. J’adore cet événement familial, ce concentré du meilleur patrimoine français.
Sentez-vous que la marque « Made in France » prend de l’ampleur ?
Par les réactions, les retours des internautes, notamment sur notre page Facebook, on sent de plus en plus ce côté patriotique. On montre aux jeunes entrepreneurs que c’est payant. On peut encore aujourd’hui produire entièrement en France et réussir à s’exporter. Je constate que les entreprises, d’une manière générale, font le choix du haut de gamme. Le « Made in France » est très porteur à l’étranger. C’est une manière d’exporter l’excellence à la française. Et on sent que les gens sont de plus en plus attachés à ça : dans le choix des vêtements par exemple, on prend l’habitude de regarder l’étiquette. On ne le faisait pas avant.
Les investisseurs étrangers, notamment Chinois, sont-ils plus attirés par ce marché ?
Sur beaucoup de domaines, l’Asie est un gros concurrent, notamment dans le domaine du textile. C’est d’autant plus important pour les Français de se concentrer sur le haut de gamme où ils peuvent exceller. Dès qu’on tombe dans la grande consommation, il y a une grosse concurrence asiatique qui, en terme de coût ou de qualité, n’est pas au même niveau que la France. Les temps sont moroses et les Français sont vus comme pessimistes, mais on est là pour apporter du bonheur et des côtés positifs. Avec Midi en France, on montre ce qui marche à travers les régions, des success-stories aux différents savoir-faire sans équivalent dans d’autres pays. On montre que la France en a sous la semelle !
Allez-vous prendre des congés pour l’heureux événement que vous attendez ?
La semaine du salon de l’agriculture aura été la dernière avant mon congé maternité. Je reviens en septembre.
« On grandit ensemble depuis quatre ans comme dans une série télévisée »
Avez-vous tout de même un pincement au cœur de devoir quitter vos collègues de travail et de voyage ?
Je suis ravie d’aller mettre au monde mon bébé, mais cette émission est itinérante, donc particulière. On vit ensemble trois jours par semaine. On part ensemble le dimanche, on revient le mardi et ça se répète constamment. On est comme une troupe de cirque. Ça créé des liens et, d’ailleurs, mon parcours est particulier. J’étais conseillère de programmes pour France 3. J’ai aidé à lancer l’émission de l’autre côté de la caméra en travaillant avec le responsable des magazines de la chaîne. Je sentais le vent du « Made in France » arriver donc j’ai proposé la chronique qui me tenait à cœur. Derrière, ça s’est enchaîné avec l’arrivée du ministre du redressement.
Est-ce la rencontre avec les principaux acteurs du « Made in France » qui rend le concept si particulier ?
Rencontrer les passionnés en région est un vrai bonheur. Ils ont envie de communiquer et d’expliquer leur savoir-faire. Du coup, on a l’impression d’être utile à l’économie française. On a plaisir à être des porte-paroles de ces artisans. J’aime mettre en avant les entreprises du patrimoine vivant qui ont un label du gouvernement prouvant qu’elles ont un savoir-faire précieux, important, qu’il faut reconnaître, et qui s’exporte. Les règles sont assez strictes pour l’obtenir.
Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, a-t-il déjà communiqué avec vous par rapport à l’émission ?
Je lui conseille de la regarder, car si chaque semaine, il y a une émission qui prône le « Made in France », c’est la nôtre. En plus, je porte bien la marinière.
Au regard de ces dernières années, que représente pour vous Midi en France ?
Je connais cette émission sous toutes ces coutures, car j’y suis depuis les débuts, quand elle avait du mal à s’installer. Je l’ai vue évoluer, progresser, et exploser en terme d’audiences. Je connais la bande depuis le début, car tous étaient là dès la première. On en a perdu quelques-uns en route pour diverses raisons, mais certains m’ont vus me marier et avoir un enfant. On grandit ensemble depuis quatre ans comme dans une série télévisée.
Tout au long de l'émission, Nathalie Simon, Vincent Ferniot, Hélène Boucher, Nathalie Shcraen -Guirma, Jean-Sébastien Petitdemange et l'irremplaçable Pierre Bonte font découvrir aux téléspectateurs, les personnalités, le patrimoine et les spécialités de la ville est ses alentours.La pogne, les chaussures en cuir, le palais du Facteur Cheval, la Tour Jacquemart, le magicien Dani Lary, pour l'essentiel rien n'est oublié. Même Jean-Pierre Descombes a fait le déplacement.
Le temps est compté et les tournages s'enchaînent, l'équipe composée d'une cinquantaine de personnes n'a que deux jours pour mettre en boîte les 5 numéros de la semaine. Ceux du lundi et du mardi sont les seuls à être en direct.
L’animateur de « Midi en France » tourne aujourd’hui et demain sur le Vieux Port. Jusqu’à vendredi, en direct ou en différé, pleins feux sur La Rochelle.
Une ville par semaine, à raison de cinq émissions quotidiennes, du lundi au vendredi, à l’heure où on commence à penser à ce qu’on va se mettre sous la dent. Telle est « Midi en France », l’émission qui fait saliver les Français, tous les jours à 10 h 50. Saliver, à tous les sens du terme, puisque, comme chacun sait, Laurent Boyer fait la part belle à la gastronomie dans chaque endroit visité.La Rochelle, où le journaliste jette l’ancre pour deux jours, ne fera pas exception dans ce domaine. Le contraire aurait d’ailleurs été surprenant, et fort dommage, compte tenu du nombre de bonnes tables dont dispose la ville.
Leclerre et Coutanceau
Deux ténors des fourneaux, Christopher Coutanceau, le chef doublement étoilé de la plage de La Concurrence, et Johan Leclerre, le chef de La Suite, place de la Chaîne, sont deux des gastronomes invités de l’émission, pour des moments qui promettent.« Midi en France » fait étape pour la quatrième fois seulement en Poitou-Charentes. Après Angoulême, en 2011, Poitiers et Saintes en 2012, c’est La Rochelle qui est en vedette, à partir d’aujourd’hui. Cinq magazines de 50 minutes chacun seront tournés et diffusés sur France 3, à 10 h 50, jusqu’à vendredi 6 septembre inclus.Laurent Boyer et ses chroniqueurs attitrés s’installent sur le quai de Carénage (square Valin), en plein sur le Vieux Port où les Rochelais sont invités à assister aux directs et aux enregistrements. L’accès au déroulement de « Midi en France », en effet, ne nécessite pas de réservation. Mais on demande au public de se présenter à l’entrée des plateaux trente minutes avant le début de chaque émission.
Assistez au tournage
Concrètement, comment le tournage va-t-il se dérouler ? Deux émissions seront tournées en direct, à 10 h 50, aujourd’hui, lundi 2 septembre, et à la même heure, demain mardi. L’émission diffusée mercredi 4 septembre sera, elle, enregistrée aujourd’hui, dans les conditions du direct, à 12 h 30. Celle de jeudi sera enregistrée, toujours aujourd’hui, dans les conditions du direct, à 15 heures. Enfin, la dernière émission, diffusée vendredi, sera enregistrée demain, mardi, dans les conditions du direct, à 12 h 30.
Mer et patrimoine
Le principe de « Midi en France » étant de montrer une ville dans son jus, les reportages consacrés au patrimoine rochelais devraient en toute logique inclure un épisode conséquent sur l’hôtel de ville, dont une partie très ancienne a brûlé lors de l’incendie de juin. L’incendie a déclenché un vaste mouvement de solidarité, qui dépasse les frontières de « la belle et rebelle » et celles du département.Dans la ville qui a inventé le vélo en libre-service, on évoquera naturellement les transports alternatifs. On partira aussi en mer, notamment avec des reportages au port de plaisance des Minimes. La brigade bleue, la fabrication de voiles, l’Aquarium, l’école de voiliers de croisière sont également au menu de ce Midi à La Rochelle. Les membres de l’association Le Panier de la mer évoqueront leur triple vocation : valorisation de la ressource de la pêche, insertion sociale et démarche caritative.
Ce matin, dans "Le Grand direct des médias" de Jean-Marc Morandini
sur Europe 1, Laurent Boyer a révélé en exclusivité que ses deux
émissions seront de retour sur France 3 à la rentrée.
L'animateur a expliqué: "On a beaucoup travaillé sur "Midi en
France", l'émission s'est beaucoup améliorée elle a trouvé son public et
son rythme, jusqu'à la semaine dernière à battre des records."
En effet, l'émission a rassemblé, en moyenne, plus de 400.000
téléspectateurs pour 8,8 % de Pda, enregistrant ainsi sa deuxième
meilleure semaine de la saison 2013.
Le programme, présenté par Laurent Boyer et son équipe, a enregistré un nouveau record historique le lundi 11 Mars 2013.
Selon nos informations la société de production filmera la fête nationale monégasque.
R&G a décroché la timbale avec la soirée du Ballon d'or de la FIFA.
Une triple intronisation a eu lieu lundi soir au Fort des Rousses, dans la continuité de l'enregistrement de l'émission "Midi en France".
En début de la semaine, les équipes de l’émission « Midi en France » ont installé leur studio aux Rousses pour la réalisation de plusieurs reportages sur le Haut-Jura. Lundi soir, à l’occasion d’un repas organisé au Fort des Rousses, une petite surprise a été réservée à deux animateurs de l’émission ainsi qu’à son producteur. En effet, la première partie de la soirée a permis à toute l’équipe de bénéficier d’une dégustation de choix sous les conseils de Jean-Charles Arnaud, patron des comté Juraflore. En présence aussi de Jean-François Stévenin, parrain de la Percé du Vin jaune, les invités ont pu découvrir les formidables associations entre comté 2009, 2011 et 2012 avec quelques Vin jaune, Vin de paille, et autre Macvin.